Notre pays vit une séquence continue de crises depuis novembre 2018, avec les Gilets jaunes, la réforme des retraites, et depuis mars 2020, avec la Covid-19 et sa déclinaison économique, dont les effets sont probablement encore devant nous. Une séquence de 2 ans qui a exacerbé les tensions sociales.

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Mais ce qui s’est passé vendredi, l’assassinat d’un professeur d’histoire, au motif d’un pseudo-blas- phème, par un jeune adulte de 18 ans, qui ne le connaissait même pas, est peut-être l’évènement le plus grave. Acte affreux, d’un temps ancien qu’on pensait révolu. Mais au pays des lumières et de la laïcité, il est le symbole criant d’une dérive à l’œuvre, qui apparait au grand jour, qui nous saute à la figure, dans toute son horreur, qui attaque les fondements même de notre république. Une dérive, politique, insidieuse et violente, qu’on ne voulait pas voir : l’islamisme politique. Un mouve- ment radical subversif, qui n’a rien de culturel rien de spirituel. N’a-t-il pas déjà fait des centaines de milliers de victimes innocentes dans des pays de culture musulmane : Algérie, Egypte, Syrie, ... ?

Contrairement à beaucoup d’autres, nous avons l’immense chance de vivre en France, un pays de droits, un pays de libertés, aux institutions solides et protectrices. Cette chance ne nous est pas tombée du ciel. Elle est le résultat d’engagements, de combats, de sacrifices même, de ceux qui nous ont précédés. La Démocratie ne va pas de soi. La République ne va pas de soi. Une société libre, laïque et ouverte à tous ne va pas de soi. Elles se méritent. C’est là, tout le sens de notre engagement syndical.

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